Bibliothèque mondiale du cheval

« L’accueil si vivement sympathique fait, en France et à l’étranger ^[1] Les Chevaux du Sahara ont été traduits en Prusse et en Espagne . , aux Chevaux du Sahara rend nécessaire au bout d’une année une seconde édition de ce livre. Mais je n’ai point voulu que cette seconde édition fût une réimpression pure et simple. Cet intérêt même que mon œuvre excitait devenait pour moi une source de devoirs. J’ai essayé d’éclairer d’une nouvelle lumière la matière sur laquelle j’avais réussi à attirer la curiosité et l’attention.
Je me suis encore adressé aux hommes dont le jugement fait autorité en tout ce qui touche la race chevaline, et j’ai pu ajouter dans cette seconde édition, à des lettres déjà connues du public, cinq lettres nouvelles confirmant les suffrages que j’ai eu le bonheur de recueillir. De plus, j’ai prié M. le commandant Boissonnet, commandant supérieur du château d’Amboise de faire lire mon ouvrage tout entier à l’émir Abd-el-Kader. On trouvera à la fin de chaque chapitre les observations de l’homme qui est à coup sûr la plus complète personnification du peuple Arabe. J’espère que cette seconde édition empruntera une valeur particulière à ces importants documents et que mon œuvre aura conquis un titre de plus à la bienveillance dont elle a été honorée. » Présentation de l’éditeur (1853)