![]() |
L’ouvrage est entièrement numérisé et disponible sur le site :
|
||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Équitation et dressage / LANGLE DE CARY Pierre de, 1971 | |||||||||
Équitation et dressage — Colonel de Langle.
/
LANGLE DE CARY Pierre de
et
CHALLAN BELVAL Henri
|
|||||||||
|
|||||||||
Français |
« Ce titre,
Équitation et Dressage
, comprend l’art et la pratique de l’équitation pour le cavalier autant que les moyens
propres au dressage du cheval. Or, de toutes les disciplines qui s’intègrent dans
l’équitation, celle du manège — dite de Basse et Haute École — peut présenter un côté
plus scientifique que sportif, car pour l’écuyer elle réside essentiellement dans
l’exploitation des forces du cheval sous un maximum de soumission, de puissance et
de maniabilité dans tous les mouvements et "airs d’école" où le cheval consent à livrer
les ressorts de sa force motrice.
À ces qualités exigées de sa part se joignent pour son dresseur celle d’une absolue
maîtrise de lui-même en face des difficultés qu’il ne peut vaincre que par son savoir,
son expérience et son esprit de méthode. Ainsi, l’équitation — parvenue à ce degré
de compréhension mutuelle pour une utilisation supérieure — ne ressemble en rien à
celle pratiquée par des cavaliers qui n’y recherchent que la satisfaction d’une détente
physique ou d’agrément sportif dans un simple exercice à travers la nature.
En dehors de ce travail — plus pratiquement accompli dans un manège — les autres formes
de l’équitation (courses, obstacles, parcours de fond) nécessitent chez le cavalier
des qualités non moins indispensables, mais bien différentes : sentiment de l’effort
à demander au cheval, instantanéité des aides, esprit de compétition... mentionnées
ici trop brièvement, mais pour souligner tout au moins leur valeur propre dans ces
autres disciplines équestres. Tout cheval peut présenter des résistances particulières,
inhérentes à sa nature ou à sa conformation : au cavalier d’en percevoir les causes
et d’utiliser les moyens rationnels appropriés pour y remédier.
Mais plus on avance dans les résultats souhaités, plus l’on se passionne pour ce travail
en vue de se rapprocher de la perfection suivant les trois principes fondamentaux :
impulsion (d’où découlera la mise en main) rectitude et légèreté...
Dans les pages de cette brochure le lecteur ne doit pas s’attendre à trouver l’exposé
rigoureux d’un enseignement pédagogique, comme c’est le cas dans un manuel d’équitation
où le dressage se définit par une progression logique allant du simple au composé,
de l’élémentaire au supérieur. Certes, en rappelant aussi certains principes de base,
ce travail ne vise qu’à la présentation d’un ensemble de réflexions ou remarques mettant
en évidence les procédés d’emploi qui régissent l’exécution de certains mouvements,
notamment ceux d’École et constituant l’ossature de la grande reprise de la
F.E.I.
que nous retrouvons à nos épreuves nationales. » Présentation de l’éditeur (1971)
: aides , allures , assouplissements , changement de pied , choix du cheval , dressage , effet de rêne , enrênement , équilibre , extension de l’encolure , harnachement , impulsion , légèreté , pas d’école , passage , piaffer , pirouette , ramener , rassembler , rectitude , relation cavalier-cheval , résistances du cheval , tact équestre , travail à la longe , travail à pied , travail aux longues rênes , travail aux piliers , travail de deux pistes , travail monté