Bibliothèque mondiale du cheval

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L’ouvrage est entièrement numérisé disponible sur plusieurs sites :

Escuirie / PAVARI Marc DE, 1581
Escuirie de M. de Pavari, Vénitien. / PAVARI Marc DE
: Lyon , par Iean de Tournes, Imprimeur du Roy, 1581
: 2 feuillets pour le titre (avec la marque de Jean de Tournes : un semeur, avec la devise Son Art en Dieu), sa dédicace, le privilège et 53 p. de texte à 2 colonnes; français en caractères semi-gothiques imitant la ronde; italien en caractères italiques, avec 14 planches de mors à pleine p., chacune d’elles contenant plusieurs fig. Au verso de la p. 53, devise enrubannée de Jean de Tournes.
: 1 vol.
: [3]-52-[2] p.
: in-f°
Français , Italien

: Equitation / Dressage - travail du cheval

« Cet ouvrage, curieux et rarissime, traite du dressage et de l’équitation et copieusement aussi, du choix des mors, qui était le principal souci des écuyers des XVI e et XVII e siècles.
II faut remarquer la douceur et la sage progression que Pavari recommande pour le dressage. Il reconnaît que les chevaux espagnols sont les plus maniables « avec la plus simple bride qui soit » et que les défenses des chevaux « qui ont la barbe blessée ou la bouche entamée... se jectent a travers champs et s’en vont esperdus » C’est ce que les écuyers d’alors appelaient la désespérade . Le cheval, blessé aux barres par les molettes dont les canons du mors étaient garnis, au palais par les formidables pas d’âne ou palettes, à la barbe par les gourmettes, brutalisés par la puissance des mors à longues branches et par la main du cavalier, s’emportaient souvent affolés. , proviennent de la dureté du mors et de celle de la main du cavalier; cela ne l’empêche pas de nous représenter uniquement, dans ses figures, les puissants et ingénieux instruments de torture avec lesquels ses contemporains de tous pays, mais principalement ses compatriotes, embouchaient alors leurs chevaux — et les rendaient copieusement rétifs.
Les auteurs qui ont écrit sur l’histoire de l’équitation : le Baron de Curnieu , le Comte d’Aure , le Comte de Lancosme-Brèves , Cardini , l’auteur des Notes d’Équitation , Mussot , etc., ne semblent pas avoir connu le livre de Pavari. Duplessis — qui d’ailleurs ne s’occupe que des écuyers français — le nomme cependant (p. 547) mais sans aucun commentaire. » Mennessier de La Lance (1915-1921)

« Il volume, in-folio, conta 56 pagine numerate precedute da quattro non numerate. L’opera occupa le pagine 1-53. Il testo non è diviso in capitoli : L’edizione moderna, per comodità del lettore, è stato suddivisa in 131 paragrafi di varia lunghezza, disposto su due colonne : Italiano, in caratteri italici e Francese in caratteri gotici bastardi. Corredano il testo 14 tavole, a piena pagina, raffiguranti modelli di imboccature, due o tre per ciascuna tavola.
I discorso dell’autore veneziano è articolato in due parti: addestramento (2-65) e arte dell’imbrigliare (66-131).
La dedica dell’Escuirie è firmata da Jean de Tournee il che significa che Pavari è stato estraneo alla pubblicazione. » Mario Gennero (2019)

: PAVARI Marc DE

Notes : dédicace « à très preux et très vertueux seigneur Messire François de Mandelot Seigneur de Passi... Gouverneur & Lieutenant-Général de sa Maiesté ès pais de Lyonnois, Forests & Beauiolois » François de Mandelot, célèbre gouverneur du Lyonnais, 1529-1588. Devint lieutenant-général du duc de Nemours auquel il était depuis longtemps attaché, quand ce prince fut envoyé avec une armée contre les protestants du Midi, soulevés sous les ordres du fameux baron des Adrets, le battit plusieurs fois et reprit aux calvinistes Lyon qu’ils saccageaient et dont il fut nommé gouverneur en remplacement du duc de Nemours, démissionnaire. Mais les troubles religieux rendirent son commandement difficile et il dut continuellement guerroyer, avec des alternatives de succès et de revers, contre les calvinistes insoumis. Il mourut sans avoir pu pacifier le pays. Il avait, paraît-il, secrètement favorisé la Saint-Barthélémy à Lyon.