Bibliothèque mondiale du cheval

« C’est la même édition que celle de 1671, décrite ci-dessus, mais les exemplaires de 1678 présentent quelques variantes. Les premiers contiennent 8 feuillets non chiffrés pour le titre, la dédicace au Dauphin, signée Colletet^[1] C’est dans cette dédicace qu’il annonce que Beaurepère « a esté prévenu de la mort » et que « c’est un office d’amy qu’il est bien aise de rendre à samémoire... », en publiant de nouveau son livre. Pour un autre ouvrage de Colletet, voyez Entrée de Louis XIV . , l’Avis à la Noblesse Cavalière, la Table et 268 p. Ces exemplaires ne contiennent pas l’ Escurie et n’ont, par conséquent, que 4 planches.

Dans les autres, le titre a été réimprimé; on y a corrigé l’orthographe du mot Daufin, maintenant écrit : Dauphin; la signature de Colletet à la fin de la dédicace a été remplacée par la simple initiale C.; la partie de l’ Escurie a été rétablie, ainsi que la 5e planche qui s’y rapporte et la Table générale des deux parties. L’ouvrage a alors 512 p. avec les mêmes pièces liminaires.

Ceux des exemplaires de 1678 qui sont complets différent de ceux de 1671 : — par quelques mots changés au titre, duquel, en outre, a disparu le nom de l’auteur qui ne figure plus qu’à la dédicace, — par l’addition de cette dédicace et par celle de l’ Avis à la Noblesse Cavalière , mais c’est bien cependant la même édition.

Les principes d’équitation de Fouquet de Beaurepère, qui s’inspire surtout de Pluvinel et un peu aussi de Newcastle , n’ont rien de bien personnel. Ses remèdes sont déplorables et sa ferrure est loin d’être en progrès.

Ses ouvrages sont rares, surtout son Traité des Embouchures et l’édition in-4° de 1665 du Modèle du Cavalier François . Les éditions in-12 se rencontrent plus souvent, ainsi que le Traité des Remèdes qui fait suite aux diverses éditions de Delcampe, lesquelles ne sont pas très rares. Mais les 5 planches ne sont pas toujours au complet dans les exemplaires de l’édition in-12 de 1671 et 1678. » Mennessier de La Lance (1915-1921)