Bibliothèque mondiale du cheval

De’ quali si tratta delle razze, della disciplina del cavalcare / FERRARO Giovan Battista, 1570
Del signor Giovan Battista Ferraro. Cavallerizzo napolitano Libri quattro: de’ quali si tratta delle razze, della disciplina del caualcare, e di molte altre cose appertinenti a si fatto essercitio. All’Illvstrissimo Signor Don Antonio di Aragona Dvca di Mont’Alto. / FERRARO Giovan Battista
: Campagna , Appresso Giovanni Domenico Nibbio e Giovanni Francesco Scaglione, 1570
: 4 feuillets non chiffrés pour le titre, la table, la dédicace de l’auteur datée du 10 juin 1560, 123 feuillets chiffrés, un feuillet non chiffré pour les errata et le registre, une planche repliée de grande dimension (350 x 272 mm).
: 1 vol.
: 123 f.
: in-4°
: grande planche repliée
Italien

: Equitation / Dressage - travail du cheval

« Deuxième édition ou plus exactement réémission de l’édition de 1560 avec pour seuls changements le titre entièrement recomposé et la grande planche dépliante placée en toute fin. Ce texte d’une insigne rareté a été écrit par un des cavaliers napolitains les plus réputés de son siècle. Contemporain de Federico Grisone , et avec lui fondateur de la prestigieuse école de la cour aragonaise de Naples, il est un des rares à avoir été imprimé de son vivant et à nous avoir ainsi légué un savoir qui en à peine quelques décennies, se répandra dans toute l’Europe et deviendra la base de toute l’équitation occidentale. Tiré à un très petit nombre d’exemplaires, ce livre devenu mythique restera dans l’ombre de Grisone et de ses multiples éditions. C’est finalement grâce à son fils Pirro Antonio « Et son petit-fils qui porte le même prénom que son grand-père. » Bibliothèque Mondiale du Cheval que Ferraro connaitra la notoriété avec la parution en 1602 puis 1620 et 1653 du Cavallo Frenato dans lequel le texte de notre édition sera reproduit.
Celui-ci se décline en quatre parties, la première traite de l’élevage, de l’entretien des juments et des étalons, de la reproduction et des races à rechercher ; le second livre aborde l’équitation proprement dite en citant les noms des écuyers et des élevages les plus en vue à l’époque, le troisième est consacré à la médecine des chevaux et le quatrième à la chirurgie en donnant à chaque fois les recettes des remèdes à employer et le détail des simples entrant dans leur composition. Le deuxième chapitre est d’un grand intérêt dans l’histoire de l’équitation car il est le seul de toute la production livresque de cette époque, à détailler non seulement les identités mais aussi les faits et gestes d’écuyers oubliés qui à leur manière, ont contribué à faire de cette activité un art dont l’essor ne cessera de s’étendre ensuite dans toute l’Europe.
Non content de l’importance de son contenu, cet ouvrage est également une curiosité typographique. Magnifiquement imprimé en fines italiques, ce livre issu d’une presse provinciale de la province de Salerne à coté de Naples est décrit par le bibliographe italien Giuseppe Fumagalli comme un des deux derniers ouvrages parus en Campanie avant l’ère moderne.
Wells: 2385 - Huth: 7 - Anderhub: 78 - Dejager : 76 - Quereuil : 439 - Huzard : 4668 « même édition que la précédente dont seuls les feuillets liminaires ont été réimprimés » . » Philippe Deblaise — Philippica (2017-2019)