Bibliothèque mondiale du cheval

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L’ouvrage est entièrement numérisé et disponible sur le site :

Traité d’Équitation — 1810 / MONTFAUCON DE ROGLES DE, 1810
Traité d’Équitation, par feu M. de Montfaucon de Rogles, Écuyer ordinaire de la petite Écurie du Roi, commandant l’Équipage de feu Monseigneur le Dauphin. 2 e édition. / MONTFAUCON DE ROGLES DE
: Paris , Mme Huzard, 1810
: Les planches sont reproduites, mais naturellement à une échelle moindre que dans l’ édition précédente .
: 1 vol.
: XX-258 p.
: in-8°
: [9] planches
Français

: Equitation / Dressage - travail du cheval

« Dans cet ouvrage, l’auteur s’inspire étroitement de la Guérinière . Il « représentait alors la tradition dans le schisme des deux tendances divergentes de l’équitation militaire et de l’équitation académique... Lors de l’installation de l’École de Cavalerie à Saumur, en 1814, le Manuel dressé pour l’instruction équestre s’inspira en grande partie des principes de Montfaucon » Picard, Origines . . » Mennessier de La Lance (1915-1921)

« Écuyer ordinaire de la Petite Écurie du Roi, Montfaucon de Rogles est le seul écuyer de Versailles ayant écrit un traité. Bien que très proche de La Guérinière , il marque un progrès dans l’évolution de l’ancienne école française. Il est le premier à donner tout un développement au travail à la longe, tant pour donner au cavalier « les moyens de conserver la posture que pour l’instruction du cheval ». Le dressage du cheval n’est plus établi sur l’obtention et la conservation de l’inflexion latérale que La Guérinière demandait même dans l’exécution des airs d’école tels que le piaffer et le passage. « On ne peut l’asseoir préalablement on ne l’ait mis droit », « car l’équilibre parfait ne peut exister que lorsque les hanches se trouveront exactement sur la ligne des épaules ». Cette rectitude recherchée dès la première leçon à la longe repose sur le principe que « Pour parvenir à mettre un cheval droit, il est essentiel de se rendre maître de ses épaules ». Principe repris par l’École de d’Auvergne et développé par Baucher dans la dernière manière exposé par le général Faverot de Kerbrech . Le chapitre V de la deuxième partie donne les moyens de dresser les chevaux qui manquent de qualités ou qui ont des défauts et vient heureusement ainsi compléter l’ensemble du traité où sont exposés les moyens pour dresser les chevaux qui ont toutes les qualités. » IFCE