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Gli ordini di cavalcare — 1550 / GRISONE Federico, Fédéric ou Frédéric, Neir Anno Del Signore 1550 | |||||||||||
Gli ordini di cavalcare di Federigo Grisone, Gentil’huomo Napoletano. Congratia et
motu proprio di Papa Giulio Terzo : et con priuilegio dell’ Ulustriss. Vece Rè di
Napoli, che per Anni Dieci nõ si debabiano stampare : & stampati in altri luoghi,
non si possano vendere. Anno Domini 1550.
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GRISONE Federico, Fédéric ou Frédéric
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Italien |
« L’ouvrage a eu un grand nombre d’autres éditions italiennes. Le catalogue Huzard
signale les suivantes : Venise,
1552
, petit in-8°;
Pesaro, 1555
, in-4°; ibid, 1556, 1558, in-4° ; Naples, 1559, in-4°; Padoue, 1559, petit in-8°
; ibid, 1561, in-8°; Venise, 1565,
1569
, in-8°; ibid,
1571;
, petit in-4°; ibid,
1582;
, in-8°; ibid,
1584
, 1590,
1610
, 1620, in-4°.
Le même catalogue cite une
édition espagnole
, Baeza, 1568, in-4° et
une allemande
, Augshourg, 1570, in-f°. Mais il y en a aussi en portugais et en anglais, et probablement
d’autres en italien. Je possède une édition Allemande d’Augsbourg, par Michel Mauger,
1573, qui est, je crois, la même que celle de 1570; elle contient des additions très
importantes. C’est un in-f° de 6 feuillets liminaires pour le titre entouré de médaillons
représentant des scènes hippiques, les préfaces, 236 p. de texte avec 68 fig. à planche
p., dont plusieurs sont répétées pour l’anatomie et l’extérieur du cheval, le dressage,
les fig. de manège, les mors ; plus, à la fin, 20 planches hors texte représentant
des duels et combats à cheval et une dernière pour l’extérieur.
C’est un ouvrage très curieux.
Grisone a été diversement jugé, ce qui montre que certains de ses critiques ne l’avaient
lu qu’imparfaitement. On trouve en effet dans son ouvrage, des préceptes très différents
et qui semblent parfois se contredire. Accordant au cheval une intelligence presque
capable de raisonnement et une volonté réfléchie, il attribue ses résistances à sa
mauvaise volonté. Aussi, chaque phase nouvelle du dressage est-elle entamée en douceur,
avec une patience souvent recommandée et une sage progression. Mais si le cheval résiste
ou se défend, Grisone ne suppose pas un instant qu’il ne comprend pas : c’est, pense-t-il,
parce qu’il est « lasche, obstiné, furieux, malin... » , et alors apparaissent les
châtiments. Et quels châtiments! leur brutalité, leur barbarie et leur variété ont
fait trop souvent supposer aux lecteurs superficiels qu’ils formaient la base de l’équitation
d’alors. Voyez, pour des observations analogues,
Fiaschi
. D’ailleurs, l’équitation de Grisone et celle de Fiaschi se ressemblent beaucoup,
ce qui n’a rien de surprenant.
Quant aux discours de Grisone sur la valeur des robes et des marques, sur l’influence
des constellations... etc., il faut lui pardonner des croyances universellement répandues
de son temps.
Le
Comte de Lancosme-Brèves
a justement apprécié l’œuvre de Grisone dans le chapitre qu’il lui a consacré
Guide de l’Ami du Cheval
, T. II, p. 390 et suiv.
: « Nous avons, dit-il, rendu justice à cet écuyer à peine connu et mal compris par
ceux qui en ont parlé à bâton rompu... aussi, malgré ses erreurs, ne craignons-nous
pas de le ranger parmi les praticiens les plus remarquables; il a, comme plusieurs
écuyers modernes, deviné la science sans la posséder, mais... si ses successeurs l’avaient
lu et compris, ils eussent fait progresser l’équitation au lieu d’en retarder les
progrès... Nous ne saurions donc nous montrer trop indulgent, en présence des services
qu’il aurait dû rendre à l’équitation si les écuyers qui lui ont succédé avaient su
faire deux parts de son travail : l’une qui appartient évidemment aux préjugés de
l’époque, l’autre qui est d’un écuyer hors ligne... ».
Lancosme-Brèves, qui ne se contentait pas d’à peu près, a consciencieusement étudié
et judicieusement apprécié Grisone. Le long chapitre qu’il a consacré à ce célèbre
écuyer est à lire en entier. »
Mennessier de La Lance (1915-1921)
« Rare édition originale ignorée par plusieurs bibliographes dont Brunet et absente
de la plupart des grandes collections. L’impression en italique est soignée et utilise
un caractère intermédiaire entre l’italique aldine et la médiane cursive pendante
de Granjon, les têtes de chapitres sont ornées de lettrines gravées sur bois et les
belles planches de mors sont ici en premier tirage. Federico Grisone est le fondateur
de l’école d’équitation napolitaine dont l’enseignement va se répandre dans toute
l’Europe dès la publication de cet ouvrage. C’est à partir de cette école de Naples
que se crée le foyer de connaissances hippiques à l’origine de l’équitation moderne.
Certains de ses élèves comme
Pignatelli
enseignent sur place, d’autres comme
Corte
exportent les bases de son enseignement à la cour d’Angleterre. Dans notre pays les
héritiers de cet enseignement seront
Salomon de la Broue
,
Menou de Charnizay
et surtout
Antoine de Pluvinel
.
Cet ouvrage est donc d’une importance capitale car c’est le premier dans la littérature
équestre européenne à poser les bases d’une technique d’équitation de manège novatrice
dont s’inspireront ses successeurs. Son succès sera énorme car en plus des 16 éditions
qui se succèderont en Italie jusqu’en 1620, il sera traduit en français dès 1559,
et fera l’objet de 11 rééditions jusqu’en 1610. On trouvera également pendant le XVI
e
siècle des traductions en espagnol, en anglais en portugais et en allemand. Ouvrage
fondateur et rarissime.
Mennessier: I, 579 et suiv - Wells: 3102 - Graesse: III, 160 - Nissen: 179 - Toole
Stott: II, 2014 - Huth n’a pas vu cette édition et comme Brunet cite celle de 1552
comme originale
. »
Philippe Deblaise — Philippica (2017-2019)
« [...] Il volume, con carte non numerate per il titolo e la dedica ad Ippolito d’Este
cardinale di Ferrara, consta di 124 pagine di testo e 30, non numerate, per le figure
dei morsi e gli errata. Sul frontespizio si legge il “privilegio”, non l’imprimatur.
Come è noto da partire dal 1534 venne stabilito dalla Chiesa cattolica che nessun
libro, vecchio o nuovo, potesse essere stampato o semplicemente venduto, senza l’autorizzazione
dell’Inquisizione. Tali autorizzazioni erano chiamate “licenze” o “privilegi”.
Il trattato è suddiviso in quattro libri, a loro volta ripartiti in 245 capitoli di
varia estensione.
Al testo seguono, ognuna a piena pagina, cinquanta stampe raffiguranti altrettante
imboccature con relative, sommarie descrizioni allo scopo di rendere più chiaro quanto
viene descritto.
La prima edizione è stampata in 4°, una scelta non casuale, infatti agli inizi della
stampa si editavano in formato grande i libri scolatici ed universitari, medio i libri
umanistici e piccolo quelli popolari, di larga diffusione.
Per le edizioni successive per ognuna veniva cambiato il formato. Già nel Cinquecento
fu ideato e riscosse successo il formato “tascabile” perché rendeva il libro maneggevole,
consentiva al lettore di portarlo con sé. Al fine di aumentare il numero dei lettori,
poco dediti alla lettura, il libro fu scritto in lingua “volgare”, cioè in italiano
con forti influenze dialettali, napoletane soprattutto e non in latino la lingua ufficialmente
utilizzata all’epoca.
Il discorso dello scrittore napoletano è articolato sulle differenti fasi dell’addestramento
del cavallo mentre la prima parteè rivolta alla conoscenza dell’animale.
Fin dalle prime pagine ci rendiamo conto che Grisone è uomo del suo tempo, epoca in
cui le scienze naturali erano ancora allo stato embrionale. Il libro però non è un
manuale di ippologia, ma un vero trattato di equitazione, nel senso moderno del termine.
Lo scopo dell’insegnamento di Grisone è finalizzato all’addestramento del cavallo,
in particolare quello da guerra. Per conseguire questo fine il cavaliere deve possedere
una grande “scienza”, un grande “tatto” nell’impiego degli “aiuti”, soprattutto nell’impiego
delle imboccature.[...] »
Mario Gennero (2019)
« L’unica edizione degli Ordini a cura dell’autore è la prima. Altra ediziones :
Venezia, Vincenzo Valgrisi, 1551,
1552
, 1553;
Pesaro, Bartolomeo Cesano, 1555
,1556, 1557, 1558;
Napoli, Mattia Cancer, 1558, 1559;
Padova, Grazioso Percacino, 1558, 1559, 1561;
Venezia, Grazioso Percacino, 1565,
1569
;
Venezia, Giovanni Andrea Valvassori, 1571;
Venezia, Altobello Salicato, 1582;
Venezia, Luigi Valvassori eredi e Giovanni Domenico Micheli, 1584
;
Venezia, Andrea Muschio, 1590,
1610
, 1620. »
Patrizia Arquint
et
Mario Gennero
(2019)
: GRISONE Federico, Fédéric ou Frédéric
Notes : dedicace à « Ippolito d’Este cardinale di Ferrara »
: embouchure , Italie , mors , Naples (Italie) , Renaissance