Bibliothèque mondiale du cheval

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L’ouvrage est entièrement numérisé :

Cours d’équitation — 1888 / AURE Antoine CARTIER D’, 1888
Cours d’équitation - Adopté officiellement et enseigné à l’École de cavalerie et dans les corps de troupes à cheval ; Par décision de M. le Ministre de la Guerre en date du 9 avril 1853 / AURE Antoine CARTIER D’
: Paris , Librairie Militaire de L. Baudoin, 1888
: 1 vol.
: 324 p.
: 16,5 cm
Français

: Equitation / Dressage - travail du cheval

« Ce Cours, destiné à l’enseignement militaire, est devenu propriété du Ministère de la guerre et a eu nombre d’éditions. Il fut adopté officiellement en 1852. L’équitation que préconisait le comte d’Aure fut "l’équitation instinctive régularisée" et le but essentiel qu’il poursuivit fut de faire des cavaliers plutôt que de parfaire le talent chez les écuyers. Le travail spécial, qui a en vue la complète disparition des résistances et qui est nécessaire à la perfection des exercices du manège, n’entrait pas dans sa manière. Il ne s’attardait pas dans ce travail, ses visées allant vers des résultats plus promptement atteints. Il savait néanmoins obtenir avec facilité le mouvement qu’il ambitionnait ; le mouvement lui-même, plutôt que son obtention avec une position et une légèreté parfaites, étant son but. Il savait ... jouer avec les résistances, leur faire des concessions, les opposer les unes aux autres et obtenir le mouvement, non seulement malgré elles, mais souvent avec leur concours. Il fit une part plus large aux moyens qui tendent à provoquer et à maintenir la franchise des allures, à développer la vitesse, en un mot, à rendre le cheval perçant. C’est à ce Cours d’équitation qu’il faut recourir pour pouvoir apprécier, dans leur ensemble, les principes de d’Aure, les moyens d’action qu’il enseignait lorsqu’il était écuyer en chef de l’école de Saumur. Dans ce cours, qui porte à la fois l’empreinte de l’expérience, d’un grand sens pratique, des nécessités que comporte l’équitation moderne, il ne faut pas chercher de science. S’adressant surtout au sentiment, on y trouve des expressions, images fidèles de la pensée du maître. On y rencontre, comme dans d’autres de ses écrits, de nombreux témoignages de perspicacité équestre et parfois de ces inspirations qui n’ont jamais été le partage que de grands praticiens. » IFCE