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Trattato dell’imbrigliare, maneggiare, et ferrare cavalli / FIASCHI Cesare, 1556 | |||||||||||
Trattato dell’imbrigliare, maneggiare, et ferrare cavalli, diviso in tre parti, con
alcuni discorsi sopra la natura di Caualli, con disegni di Briglie, Maneggi, & de
ferri d’esso, di M. Cesare Fiaschi Gentilhvomo Ferrarese.
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FIASCHI Cesare
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Italien |
« Also in-4° Venice,
1598
and 1604; in-4° Padua, 1626; and in-8° Venice, 1561 and 1565.
Translated into French, with the title
Traité de la maniere de bien embrider, manier, et ferrer les chevaux
. By Fr. de Prouane. in-4° Paris,
1564
;
1567
;
1578
;
1579
and
1611
. »
Huth (1887)
« L’ouvrage contient les mêmes planches et fig. que les éditions françaises, plus
3 planches qui n’ont pas été reproduites dans ces dernières, une en tête de chaque
livre. La 1
re
représente un atelier d’éperonnier, avec un seigneur qui fait ajuster un mors à son
cheval; la 2e
un personnage à cheval dans une sorte de manège; la 3e
un atelier de maréchal avec un seigneur qui surveille la ferrure de son cheval.
Cette 1
re
édition a été suivie de beaucoup d’autres, sur lesquelles les détails seraient inutiles.
Le catalogue Huzard cite les suivantes : Venise, 1561 et 1563 (même édition à ces
deux dates, avec un
titre nouveau pour 1563
). Dans cette édition, qui est in-16, les 3 planches qui sont en tête de chaque livre
sont très réduites et inversées; Venise 1564, in-8°;
Venise 1598
, in-4°,
Venise 1603
, in-4°, édition à laquelle l’éditeur Vincent Somasco a ajouté le
Traité de Maréchalerie
de Philippe Scacco, avec ses 59 fig. si curieuses qui représentent les diverses opérations
faites au cheval et principalement les saignées; Venise, 1613, in-4° (sans le
Traité
de Scacco); Padoue, 1628, in-4° (avec le
Traité
de Scacco)
Le Traité de Scacco n’a pas été traduit en français.
.
Je crois cette nomenclature des éditions italiennes assez complète. M. Moulé n’en
cite pas d’autres et je n’ai jamais rencontré que celles-là dans mes recherches.
Le Livre I, qui traite de l’Embouchure, décrit les instruments de torture, nombreux,
variés et ingénieux, qu’on appelait alors mors de bride, et dont le choix a constitué
pendant un siècle et demi la partie principale de la science de l’écuyer. Naturellement
le bon Fiaschi ne s’aperçoit pas que la cause des défenses du cheval, comme celle
de sa ruine prématurée à la suite de son dressage, qu’il signale et déplore, vient
précisément du supplice que ces terribles mors lui font endurer. Le Livre II, Équitation
et dressage, donne quelques bons principes et plus encore de mauvais : comme
Grison
, il recommande au début la douceur et une sage progression; mais, comme Grison aussi,
il ne peut admettre la moindre résistance sans recourir aux moyens les plus violents
et à « d’âpres et rudes châtiments » dont il faut lire le détail pour en apprécier
la brutalité. D’ailleurs, « les 17 chapitres qui composent ce second livre sont plutôt
un rendu compte des différents exercices qu’un exposé de moyens pour les obtenir »
Comte de Lancosme-Brèves,
Guide de l’Ami du Cheval
, T. II, p. 359 et suiv.
. Le Livre III, Ferrure, mérite qu’on s’y arrête, car « c’est à peu près le premier
traité complet de ferrure du cheval... Jusqu’à Lafosse, sans en excepter même les
ouvrages de Bourgelat, c’est ce qu’il y a de mieux sur cette question...»
J.-P. Mégnin,
La Maréchalerie française
, p. 81 et suiv.
, Rien n’est plus exact.
Fiaschi fut un précurseur et certains de ses principes sont excellents. On ne s’explique
pas qu’ils aient été si rapidement et si longtemps perdus de vue, et c’est bien à
Lafosse qu’on doit de les avoir repris, développés et perfectionnés. »
Mennessier de La Lance (1915-1921)
« Première édition de ce texte important remarquable pour la beauté de la typographie,
la composition des pages, le nombre et le graphisme des lettrines gravées sur bois
ainsi que des nombreuses planches qui l’illustrent. L’ouvrage se compose de trois
traités dont chacun possède en frontispice une planche gravée sur bois à pleine page
représentant une scène en rapport avec le texte qui suit. La première planche introduit
la partie consacrée à l’éperonnerie et figure l’atelier d’un artisan, ce dernier est
en train d’ajuster un mors de sa fabrication dans la bouche du cheval que lui tient
un gentilhomme, la seconde nous présente l’intérieur d’un manège et un cavalier au
pas suivant les conseils du maître de manège qui est probablement censé représenter
l’auteur, la troisième nous dépeint une scène de ferrage d’un cheval ainsi que l’intérieur
de la forge. Il s’agit là de la première représentation connue de ces métiers et outre
l’intérêt artistique des planches, elles sont un témoignage précieux qui nous renseigne
sur l’outillage utilisé et les techniques de cette époque. En plus de cela, la seconde
planche du manège ainsi que les petits cavaliers qui animent les plans de terre sont
les seules représentations connues d’hommes à cheval de toute l’œuvre imprimée Italienne
du XVI
e
siècle, or lorsque l’on sait l’importance et les répercussions qu’aura l’enseignement
de cette école Napolitaine sur l’Europe entière, il est clair que tout document d’époque
permettant de visualiser la position du cavalier et d’illustrer la doctrine des maîtres
revêt une valeur documentaire de premier ordre. L’ouvrage renferme également quarante
planches de mors dont les quatre dernières offrent des vues de mors démontés, ainsi
que les célèbres plans de terre et leur musique gravée censée donner le rythme du
travail et l’intonation de voix à adopter dans ces phases du travail.
Mennessier: I, 480 - Huth: 7 - Toole Stott: 1955 - Nissen: 1350 - Wells: 2393 - Lipperheide:
2894 - Brunet: 10319 - Absent de Graesse et d’Adams
. »
Philippe Deblaise — Philippica (2017-2019)
« L’unica edizione del Trattato a cura dell’autore è la prima. Altre edizioni :
Venezia, Francesco di Leno, 1561,
1563
;
Venezia, Domenico de’ Nicolini, 1561;
Venezia, Vincenzo Somascho, 1598,
1603,
1614
;
Padova, Pietro Paolo Tozzi, 1628
. »
Patrizia Arquint
et
Mario Gennero
(2019)