Bibliothèque mondiale du cheval

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L’ouvrage est entièrement numérisé et disponible sur plusieurs sites :

La Methode nouvelle & Invention extraordinaire de dresser les Chevaux / NEWCASTLE Guillaume ou William CAVENDISH, DUC DE, l’an 1657
La Methode nouvelle & Invention extraordinaire de dresser les Chevaux, les travailler selon la nature, et parfaire la nature par la subtilité de l’Art; la quelle n’a jamais été treuvée que Par le très, noble, haut et très puissant Prince Guillaume, Marquis et Comte de Newcastle, Vicomte de Mansfield, Baron de Bolsover et Ogle, Seigneur de Cavendish, Bothel et Hepwel; Pair d’Angleterre, qui eut la charge et l’honneur d’estre Gouverneur du Serenissime Prince de Galles en sa jeunesse et maintenant Roy de la Grande Bretagne; et d’avantage qui est Lieutenant pour le Roy du Comté de Nottingham et la Forest de Scherwood; Capitaine général en toutes provinces outre la Rivière de Trent et autres endroits du Roÿaume d’Angleterre, Gentil-homme de la Chambre du Lit dit Roy, Conseiller d’État et Privé; et Chevalier de l’Ordre très noble de la Iartiere, etc. Traduit de l’Anglois de l’Auteur en François par son Commandement. / NEWCASTLE Guillaume ou William CAVENDISH, DUC DE et DIEPENBEKE Abraham VAN
: Anvers , chez Iacques Van Meurs, l’an 1657
: 6 feuillets non chiffrés pour la dédicace au Roy de la Grande Bretagne, 3 feuillets pour la lettre à ses fils, celle à tous honorables Cavaliers et aux très excellens Cavallerizzes, 4 pour l’avant-propos, 19 p. pour les additions et remarques (qui sont quelquefois à la fin), 2 feuillets pour l’approbation et le privilège. 271 p. de texte et 4 feuillets pour la conclusion au lecteur et la table.
: 1 vol.
: 271 p.
: grand in-f°
: planches
Français

: Equitation / Dressage - travail du cheval

« Outre le frontispice du titre, l’ouvrage contient :
1 frontispice représentant Newcastle à cheval, couronné par la Renommée et gagnant une bataille.
1 autre le représentant à cheval sur un piédestal sur lequel se trouve une pièce de vers à sa louange.
1 quatrième le représentant sur un char triomphal traîné par des Centaures et entouré de Chevaux agenouillés devant lui.
1 cinquième le représentant à cheval dans les airs, entouré de chevaux assis, et prêt à être reçu par les Dieux de l’Olympe qui l’attendent et l’admirent.
Le sixième est le portrait équestre du roi Charles II entouré d’amours qui le couronnent.
Enfin, il y a 36 planches double in-f° représentant des chevaux, des airs de manège, des haras, des chasses, des mors et des éperons, etc. La dernière contient le portrait des deux fils du duc de Newcastle et de leurs femmes, ainsi que de ses trois filles avec leurs maris.
Dans plusieurs planches, le sujet se détache sur un fond qui représente les nombreux châteaux et parcs du noble duc, quelques-uns pris sous divers aspects différents.
Les 6 frontispices, curieux monuments de la naïve vanité de l’auteur, et les 36 planches sont dessinés par Abraham de Diepenbeke et gravés par différents maîtres.
Malgré les incorrections de dessin dans la représentation des chevaux — comme toujours à cette époque — ces planches ont une véritable valeur artistique. Les fonds, les paysages, les cartouches et ornements sont particulièrement bien traités.

Cette 1 re édition est rarissime. D’après l’avertissement de l’éditeur de celle de 1737, elle n’aurait été tirée qu’à 50 exemplaires. Cette assertion, empruntée à La Guérinière École de cavalerie . Édition in-f° de 1733, p. 61. , n’est certainement pas exacte. Newcastle l’avait fait imprimer pour la distribuer à ses amis et à divers princes et seigneurs. Il était trop amoureux de sa gloire pour avoir limité cette distribution à 50 exemplaires.
D’ailleurs, La Guérinière dit aussi qu’il avait fait briser les planches, ce qui est complètement inexact, puisqu’elles ont servi à l’édition de 1737.
Brunet donne une autre version et dit qu’une partie de l’édition fut détruite par un incendie dans le magasin du libraire.
Il semble donc probable que l’ouvrage fut tiré à un petit nombre d’exemplaires, mais toutefois à plus de 50, et qu’une partie de l’édition disparut dans l’incendie. Quelle que soit l’explication admise, on comprend que le Newcastle de 1657 soit de la plus grande rareté. » Mennessier de La Lance (1915-1921)