Bibliothèque mondiale du cheval

L’Ecvirie du S. Federic Grison — 1599 / GRISONE Federico, Fédéric ou Frédéric, 1599
L’Ecvirie du S. Federic Grison, gentilhomme napolitain ; en laquelle est monstré l’ordre & l’art de choysir, dompter, piqver, dresser & manier les Cheuaux, tant pour l’vsage de la guerre qu’avtre commodité de l’homme : auec figvres de diuerses sortes de mors de bride, traduitte d’Italien en François & nouuellement reueuë & augmentée, outre les précédentes impressions. Plus les remedes tres-singuliers pour les maladies des Cheuaux adjoutez par le Sr Francisco Lanfray, Escuyer Italien. / GRISONE Federico, Fédéric ou Frédéric , POY-MONCLAR Bernard DU et LANFRAY Franscico
: Tournon , par Claude Michel, Imprimeur de l’Vniversité, 1599
: 2 feuillets non chiffrés pour le titre avec, au verso, les armes de Just de Tournon, Comte de Roussillon... etc., la dédicace de Claude Michel à ce Seigneur, 192 p. de texte, la dernière chiffrés 184 par erreur et, à la fin, 10 feuillets pour la figure du cheval, ses maladies et ses remèdes (comme à l’ édition précédente ) et les remèdes du Sieur Francisco Lanfray, qui n’existent que dans cette édition.
: 1 vol.
: 192 p.
: in-4°
: fig. et planches
Français

: Equitation / Dressage - travail du cheval

« Certains exemplaires portent 1598, mais c’est la même édition.

Mêmes planches de manège et de mors qu’aux éditions précédentes. Sur le titre, marque représentant un homme marchant sur un serpent et cueillant des fruits à l’arbre de la science avec la devise : Virtutem sibi invicem haerent Marque de Thibauld Payen, imprimeur Libraire à Lyon, 1634-1561, et qui fut également employée par Étienne Michel, libraire à Lyon 1574 1586. Quelle parenté l’unissait à Claude Michel? Je l’ignore. Les libraires qui annoncent cette édition de 1599 la cotent toujours à un prix élevé, en ajoutant que c’est une impression très rare de Tournon. Je suis à peu près certain qu’elle n’a pas été imprimée à Tournon. On remarquera d’ailleurs l’exacte similitude de cette édition avec la précédente, y compris la faute de pagination de la p. 192. Remarquons aussi qu’Adrian Perier a daté de Lyon certains exemplaires de son édition de 1584. Les pièces ajoutées dans celles de 1599 ne signifient rien à ce sujet, puisqu’elles occupent des feuillets non chiffrés et ajoutés. Toutefois, n’ayant pas eu en même temps sous les yeux ces différents exemplaires, je ne puis rien affirmer avec une certitude absolue, mais il me paraît presque certain que la soi-disant impression de Tournon n’est autre que l’édition de 1584 imprimée à Paris, avec l’addition d’un titre nouveau, de la dédicace à Just de Tournon et des remèdes du Saint-Lanfray. C’est aussi l’opinion d’un bibliothécaire érudit qui possède une édition de Tournon; ce qui d’ailleurs n’empêche pas qu’elle soit fort rare. (Supplément 1921 — Errata) C’est à tort que j’ai écrit, d’après un renseignement de feu M. Maignien, l’érudit et obligeant conservateur de la Bibliothèque de Grenoble, que l’édition de Tournon , 1599, était probablement la même que celle de Lyon,1584 . Un bibliophile dauphinois particulièrement compétent, M. Couturier de Royas , a bien voulu collationner ensemble à mon intention, un exemplaire de chacune de ces éditions. Il résulte de cet examen comparatif que les deux exemplaires sont presque semblables, mais que de rares et très légères différences qui échappent à première vue et dont M. de Royas me donne le détail, prouvent d’une manière irréfutable que ce sont deux éditions séparées. . » Mennessier de La Lance (1915-1921)