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| L’Art de la Cavalerie / SAUNIER Gaspard DE, 1756 | |||||||||||
L’Art de la Cavalerie, ou la maniere de devenir bon Ecuyer par des règles aisées &
propres à dresser les Chevaux à tous les usages, que l’utilité & le plaisir de l’Homme
exigent; tant pour le Manege, que pour la Guerre, la Chasse, la Promenade, l’Attelage,
la Course, le Tournois ou Carousel, &c. Accompagné de principes certains pour le choix
des Chevaux, la connoissance que l’on doit avoir de leurs dispositions naturelles,
pour les plier, avec plus de succès, aux exercices qu’on en attend, &c. Avec une Idée
generale de leurs Maladies, des Remarques curieuses sur les Haras, l’explication de
toutes les pièces qui composent les différentes sortes d’Equipages, & des observations
sur tout ce qui peut blesser ou gêner les Chevaux. Par M
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Gaspard de Saunier, de son vivant Ecuyer de l’Académie de l’Illustre Université de
Leyde. Avec Figures.
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SAUNIER Gaspard DE
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| Français |
« II existe aussi avec un titre au nom du libraire Jean Neaulme, Amsterdam et Berlin, même année. C’est la même édition.
Les 27 planches hors texte représentent des pièces de harnachement, des accessoires de manège, des plans de terre des figures de manège, les allures et enfin des cavaliers montés. Ces planches n’ont pas plus d’originalité que celles de la Parfaite Connoissance des Chevaux . Ce sont, pour la plupart, des copies assez médiocres, et avec quelques légères modifications, des belles planches de Parrocel dans l’édition in-f° de l’ École de cavalerie de La Guérinière .
L’ouvrage a été publié 8 ans après la mort de l’auteur et sur des papiers laissés par lui. On ne saurait donc le rendre responsable de ces plagiats.
Ainsi que l’indique son titre, cet ouvrage a un caractère un peu encyclopédique, et c’est le plus important de ceux composés par Saunier. Il avait été consciencieusement instruit à l’École de Versailles « qui était en vogue alors et prenait sa part du grand siècle », il avait longuement fait la guerre et avait une grande expérience du cheval. Aussi, dans son livre, fait-il preuve de connaissances étendues et variées.
Sa position à cheval est à peu près la même que celle de La Guérinière ; pour son dressage, il montre en général de la patience et emploie une sage progression; ses mors sont relativement doux; il recommande souvent la légèreté de la main, proscrit les châtiments violents et inutiles, &c. Son livre est aussi parsemé d’anecdotes curieuses et intéressantes. Mais les matières traitées ne le sont pas avec plus d’ordre que dans le précédent ouvrage. L’équitation, le haras, l’équipement, le dressage, tout est emmêlé et se suit avec quelque confusion.
Il est permis de croire que si ce livre avait été publié du vivant de l’auteur, il y aurait apporté plus de méthode.
La Parfaite Connoissance des Chevaux de Gaspard de Saunier se rencontre assez facilement, mais ses deux ouvrages posthumes, Vrais Principes de la Cavalerie et Art de la Cavalerie sont beaucoup plus rares. » Mennessier de La Lance (1915-1921)
: 18e siècle , écuyer , hippiatrique