Bibliothèque mondiale du cheval

Dressage — 1954 / LICART Jean, 1954
Dressage — Commandant Licart,... Illustrations... de l’auteur. Couverture de Pierre Chambry. / LICART Jean
: Paris , Delmas J. et Cie, 1954
: 1 vol.
: 141 p.
: In-16 (19 cm)
: Illustrations
Français

: Equitation / Dressage - travail du cheval

« La méthode de dresssage exposée par l’auteur est traitée selon une conception qui repose sur l’affirmation qu’« il n’y a pas plusieurs équitations, qu’il n’y en a qu’une, et que l’impulsion en est la base essentielle. L’impulsion reste le phare qui éclaire toute l’équitation, la manifestation de l’obéissance du cheval, la base fondamentale de son emploi. L’équitation supérieure n’est que le prolongement de l’autre ». « La mécanique et la physiologie sont les principales sources où l’on puisse trouver la justification d’une méthode de dressage ». Le cavalier qui veut bien monter ou dresser doit savoir comment se meut le cheval, comment il agit sur son équilibre par les gestes de ses balanciers, par les mouvements et la disposition de ses deux agents de force principaux, encolure et bassin, et connaître l’action physiologique des aides (Tout ceci est traité dans Équitation raisonnée du même auteur). Dans cette équitation « mécaniciste, les extensions d’encolure constituent l’exercice fondamental de la "Mise sur la main" »; « L’image du fleuret poussé contre un mur donne bien l’idée que le cavalier doit avoir dans la recherche du ramener. Lame ou tige vertébrale se voussent d’autant plus que la poussée vers l’avant est forte ». Cette action de la poussée de la masse sur les ressorts de devant est caractéristique de "l’équitation instinctive régularisée" du Comte d’Aure sur laquelle repose l’équitation militaire de la deuxième moitié du XIX e siècle. Dans ce système, les aides sont conçues comme des moyens employés par le cavalier pour manœuvrer son cheval. C’est un faux sens car le cheval n’est pas une machine. » IFCE