Bibliothèque mondiale du cheval

« Paris, 1855; 1857.

In English Surfaix Cavalier. A new system of breaking in and training horses. The breaking in and training of Cavalry and Race Horses and Hacks in twelve lessons, the breaking in of Carriage Horses in six lessons . in-8° London, 1856. » Huth (1887)

« La méthode de Mme Isabelle était surtout basée sur l’emploi du surfaix-cavalier, «invention allemande, qui n’est qu’une mauvaise copie de l’homme de bois dont il a tous les inconvénients sans en avoir les avantages» ^[1] Rapport de la Commission de Saumur et sur une cravache munie d’une molette d’éperon à laquelle « les membres de la commission n’attachent pas plus d’importance que Mme Isabelle elle-même qui n’en fait presque pas usage » ^[2] Ibid . On trouvera le détail du système dans l’ouvrage de l’écuyère et sa critique complète dans celui cité plus haut du Baron de Vaux , Écuyers et Écuyères , qui reproduit en outre le récit du général Michau, membre de la Commission de Saumur et le Rapport de cette Commission.

Le Comte d’Aure jugea d’un mot le système en disant que Mme Isabelle « n’avait ni méthode, ni talent, ni chevaux à exhiber ».

Mais il n’est pas inutile de faire remarquer l’aplomb avec lequel Mme Isabelle déclare, sur le titre de son livre, que « sa Méthode a été approuvée par le Ministre de la guerre, pour être mise en usage dans toutes les Écoles de dressage de l’armée ». Il n’y a eu ni approbation, ni mise en usage et, bien mieux, il n’y a jamais eu aucune École de dressage de l’armée. » Mennessier de La Lance (1915-1921)